Embouteillage story
Paroles & Musique : David-Johann Dray
Tu roules et tu t'entasses, comme un poisson dans la nasse
Ta caisse de tôle froissée ressemble à celle d'à côté.
Jette un coup d'œil rêveur, dans le rétroviseur
Tes voisins de fortune ont la tête dans la lune.
Le jour se lève à peine c'est ta carcasse que tu traînes
T'as un ballet de balais d'essuie-glace devant le nez.
L'embouteillage story a ceci de particulier
C'est que tous les matins on peut se le repasser.
T'attends, tu prends ton train, 6h20 tous les matins
Y'a toujours une place assise, à moins qu'une vieille te l'ait prise.
T'attends tu prends le métro, tu t'entasses et tu as chaud
Tes voisines de fortune seront blondes ou seront brunes.
Le jour se lève à peine c'est ta carcasse que tu traînes
Y'a une flopée d'étrangers qui te marchent sur les pieds.
Le métro-boulot-dodo a ceci de particulier
C'est que tous les matins on peut se le repasser.
T'attends, tu prends ton car 6h et quart tous les soirs
Y'a toujours une poignée au fond pour s'accrocher.
Ça balance pas mal, trop dur pour lire son journal
Tes voisins de fortune ont la tête dans la brume.
Le jour se couche à peine c'est ta carcasse que tu traînes
Enfin le terminus tu descends de ton bus.
Ton existence absurde a ceci de particulier
C'est que tous les matins tu peux la recommencer.
Tu roules et tu t'entasses, comme un poisson dans la nasse
Ta caisse de tôle froissée ressemble à celle d'à côté.
Jette un coup d'œil rêveur, dans le rétroviseur
Tes voisins de fortune ont la tête dans la lune ...
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