Au Jardin
Paroles & Musique : David-Johann Dray
Au Jardin des plantes, il y a de belles filles,
Des Déjeuners sur l’herbe, des glaces à la vanille,
Des autruches, des paons et même des kangourous,
Pieds nus dans le parc, elle s’est pendue à mon cou …
Au Parc Monceau, il y a la queue les Dimanches ensoleillés,
Pour une crêpe-chantilly, pour un tour de poney.
Un ballon me réveille d’une sieste enchantée,
Elle couche entre ses seins, mon visage tuméfié …
Les jardins, les parcs, les squares, les fontaines, les bacs à sables,
Sont pour elle un écrin, une bulle, sa recharge inépuisable.
Sa dose d’oxygène, son sourire, son visage qui rayonne,
Quand elle est au jardin, plus un portable ne sonne.
Au Jardin du Luxembourg, on se promène main dans la main,
D’un pas de sénateur, faire le tour du bassin,
Ça parle toutes les langues, ça pousse les bateaux,
Elle aide les enfants à parler aux oiseaux.
Au Parc Montsouris, le poète promène ses anomalies,
Le temps passé, ses amours perdus, sa douce nostalgie.
Il se décrasse les antennes des mesquineries de la vie,
Et quand le soleil fait la grève, c’est elle qui lui sourit.
Les jardins, les parcs, les squares, les fontaines, les bacs à sables,
Sont pour moi un écrin, une bulle, ma recharge inépuisable.
Ma dose d’oxygène, mon sourire, mon visage qui rayonne,
Quand nous sommes au jardin, plus un portable ne sonne.
Aux Buttes-Chaumont, elle grimpe au kiosque de Sybille,
Pour y lire un roman, comme une reine en exil,
Et moi du pont suspendu je guète un geste, une œillade,
Qui m’invite à la rejoindre et défier la cascade.
Les jardins, les parcs, les squares, les fontaines, les bacs à sables,
Sont pour elle un écrin, une bulle, sa recharge inépuisable.
Sa dose d’oxygène, son sourire, son visage qui rayonne,
Quand elle est au jardin, plus un portable ne sonne.
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