L'Hiver
Paroles & Musique : David-Johann Dray
On n’les trouve pas, à tous les coins de rue.
On n’les voit pas, l’hiver qui planent au-dessus.
Partis au grand air, à l’autre bout de la terre,
Me laissant comme une ombre, flâner dans les rues sombres.
Espérant qu’ils ramènent, à la saison prochaine,
En grand vol, un espoir … un espoir de la revoir …
Il y a des oiseaux, qui pensent trouver le soleil.
Loin des cours d’eau, rougis du sang de leurs ailes.
Des saisons, des hivers, calendrier à l’envers,
Durent bien plus que trois mois, pour tous ceux qui ont froid.
Ils pensent trouver au nord, un plus joli décor,
Que leurs monts, leurs vallées, noircis par la fumée.
On les voit bien, trop souvent aux coins des rues.
On tourne, sans fin, les yeux ou on jette un écu.
Blanche comme un baptême, cette saison où l’on aime,
Offrir plein de cadeaux ; le coin du feu nous tient chaud.
Le froid mord, le froid glace, conservateur efficace,
De la misère du monde, indifférence de tout l’monde.
Je dis comme le poète, toute la misère d’la planète
C’est bien moins douloureux, comparé à un adieu …
On n’les trouve pas, à tous les coins de rue.
On n’les voit pas, l’hiver qui planent au-dessus.
Partis au grand air, à l’autre bout de la terre,
Me laissant comme une ombre, c’est mon âme que je sonde.
Espérant qu’ils ramènent, à la saison prochaine,
En grand vol, un espoir … un espoir de la revoir.
Cette saison, la dernière, est bien particulière.
Elle annonce les beaux jours, la saison des amours.
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