Le Printemps
Paroles & Musique : David-Johann Dray
Ça flotte dans l’air,
Le parfum des fleurs, l’odeur de la terre.
Un petit vent frais qui affole,
Une jolie robe à fleurs qui s’envole.
Ça plane comme un mystère,
Cette petite brise venue de la mer,
Réveille tous nos sens au Printemps.
Elle fait flotter ses cheveux au vent.
Ça bourgeonne, ça bourdonne, ça papillonne aussi.
Ça respire, ça déboutonne le chemisier des filles.
Elle me plante en plein cœur une flèche bien sentie,
Qui enivre, qui empoisonne, qui chavire, qui étourdit.
Elle n’a pas compris,
Qu’elle a rallumé la flamme endormie.
Qui sommeillait la saison dernière,
Dans le froid, la neige, le gris austère.
Elle ferme les yeux.
L’éclat du soleil la réchauffe un peu.
Sous les cerisiers japonais,
Les fleurs rose pâle sont tombées.
Ça s’envole, ça décolle, ça nous affole aussi.
Ça nous inspire l’amour fol, à déclarer aux filles.
Mais qu’est ce qui nous retient au moment bien senti ?
D’être nu, d’être un vaurien ou de garder pour la vie …
Ce trésor, ce souvenir, ce possible, cet interdit.
Ce décor et ce soupir, cette fable, ce paradis.
Mais qu’est ce qui nous retient au moment bien précis ?
De dire je t’aime en latin, en javanais, en swahili.
Ça bourgeonne, ça bourdonne, ça papillonne aussi.
Ça respire, ça déboutonne le chemisier des filles.
Elle me plante en plein cœur une flèche bien sentie,
Qui enivre, qui empoisonne, qui chavire, qui étourdit.
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